L’Uniopss lance une mobilisation pour l’attractivité des métiers

Uniopss

Rassemblements en région, débats, communiqués interfédéraux, motions, appel à témoignages, campagne sur les réseaux sociaux… l’appel lancé le 20 septembre par le réseau Uniopss-Uriopss et qui s’est concrétisé le 6 octobre dernier, a fortement mobilisé sur les territoires.

Pénurie de personnels, inégalités de traitement entre les professionnels, manque de reconnaissance du rôle social de ces derniers, évolution de carrière peu lisible, épuisement des équipes travaillant à domicile ou en établissement… Malgré des alertes répétées sur les tensions dans les structures et services des champs du médico-social, du social et de la santé, les réponses des pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur de la crise croissante que connait le secteur.

C’est la raison pour laquelle l’Uniopss a appelé le secteur à se mobiliser le 6 octobre. Objectif : interpeller les pouvoirs publics et sensibiliser l’opinion sur la crise qui touche les métiers du soin et de l’accompagnement. Comme l’a souligné Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, en ouverture de la conférence de presse du 6 octobre, réunissant plusieurs structures nationales représentant des secteurs impactés par cette crise (APF France handicap, Unapei, OSE, Fondation de l’Armée du Salut et GNDA) : « Les associations sont aujourd’hui confrontées à des inégalités et des injustices qui se répercutent sur les publics aidés ou soutenus – inégalités entre le secteur public et le secteur privé non lucratif, inégalité de reconnaissance du travail par les pouvoirs publics, inégalités de rémunérations à niveau d’étude comparable… ».

Au-delà des actions, rassemblements, communications qui rythment cette journée du 6 octobre partout en France, les acteurs associatifs réunis au sein du réseau Uniopss-Uriopss insistent sur plusieurs priorités pour rendre ces métiers de l’humain plus attractifs notamment : revaloriser les salaires de l’ensemble des professionnels du soin et de l’accompagnement, promouvoir l’utilité sociale et le sens de l’engagement auprès des personnes vulnérables ou encore, changer de regard sur les publics accompagnés par ces professionnels pour combattre les représentations parfois négatives.

Cette dynamique, qui a largement mobilisé les territoires, se poursuivra dans les semaines et les mois qui viennent.